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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 13:24

« Fish Tank » veut dire bocal à poisson. C’est l’histoire de Mia une jeune ado de 15 ans qui a les nerfs à fleur de peau. Elle vit avec sa mère et sa petite sœur dans une cité HLM paumée quelque part au Royaume Uni, dans l’Essex. Les contacts entre Mia, sa mère immature, et sa petite sœur se résument à des insultes et de la violence verbale. Mia n’a pas vraiment d’ami et provoque systématiquement les conflits. Elle est révoltée contre tout ce qui peut enfermer et tente régulièrement de venir délivrer un vieux cheval blanc appartenant à des gitans. Son seul refuge est la danse, le hip hop, dans lequel elle peut dissiper son trop plein de rage et d’énergie. Elle s’entraine dans un appartement inoccupé et danse jusqu’à l’épuisement, répète jusqu’à la perfection ses mouvements.

La mère de Mia, une quadragénaire à la dérive, lie une relation avec un homme plus jeune, séducteur. Celui-ci séduit petit à petit Mia et succombe sous l’emprise de l’alcool à la tentation. Mia est amoureuse de cet homme qui peut la protéger et l’encourage dans sa vocation de danseuse.  L’homme, le lendemain, prenant conscience de la gravité de ce qui a été commis quitte abruptement Mia et sa mère. Mia le poursuit et découvre qu’elle a été « abusée ». L’homme est marié et semble être un père de famille idéal, papa d’une petite fille. Mia, sous le coup de la colère et du désespoir enlève la petite fille et erre dangereusement avec elle jusqu’à un paroxysme où l’irréparable est proche d’être commis. Mia prend alors conscience.

De retour chez elle, Mia décide de quitter sa famille et ce quartier dans lequel elle étouffe et où elle risque de partir à la dérive. Elle accepte de partir à l’aventure avec le jeune gitan propriétaire du vieux cheval blanc, dont elle a fait la connaissance. Non sans avoir dit à sa manière, tendrement au revoir à sa mère et à sa petite sœur.
Le film est émouvant et la peinture des tensions adolescente y frise la perfection.

Les films anglais excellent décidemment dans les peintures sociales de la pauvreté, des milieux populaires (Raining Stones de Ken Loach par exemple).

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