J'ai écrit l'histoire suivante il y a quelques années pour une jeune fille qui souffrait de certains problèmes personnels. Par
respect, je ne parlerai ni de cette personne charmante, ni de ce dont elle souffrait, mais je publie cette métaphore à titre d'exemple pour illustrer la possibilité d'utilisation thérapeutique des histoires
métaphoriques ou anecdotes soi-disant personnelles . (Indépendamment de la qualité littéraire et du
"type" d'histoire ou de la pertinence du style pouvant correspondre à une personne particulière).
A chaque type de Patient doit correspondre un langage avec lequel le thérapeute va devoir s'exprimer et, en hypnose particulièrement, la congruence entre le
langage utilisé et le langage habituel du Patient doit être très forte. C'est au thérapeute de s'adapter à son Patient, de comprendre ce à quoi il peut être réceptif, et non l'inverse car
l'effort rationnel doit être extrêmement faible voir à néant pour la personne en transe.
Cette histoire métaphorique comprend dans sa structure même, dans sa séquence, un protocole de PNL (programmation neurolinguistique) et les personnages (compagnons,
adversaires,) situations (lieux divers), détails de la vie courante, émotions ressenties tentent de correspondre précisemment, d'être isomorphes à ce que la personne a pu vivre. La fin de la
métaphore "oriente" la personne vers un futur souhaitable. Le but est qu'en entendant cette histoire la personne s'associe le plus possible au personnage principal et, par procuration en quelque
sorte - on pourrait aussi dire de façon symbolique, ressente fortement, émotionnellement, la résolution de sa propre problématique à travers celle du personnage principal. Qu'elle
l'intégre.
Je détaillerai dans un article suivant, tout comme un commentaire de texte, les "trucs" utilisés pour écrire cette métaphore :
- Le seeding (ou saupoudrage de mots qui reliés ensemble peuvent avoir une influence sur la personne).
- L'utilisation de temps précis (passé, présent, futur) et la liberté prise à certains moments, volontairement, avec la grammaire française
(passage soudain de la forme indirecte à la forme directe du tutoiement, ou passage soudain du passé au présent dans le même paragraphe par exemple).
- L'utilisation du "flush" (mayonnaise verbale ou "machine à phrase"
) et du Milton
Modèle,
- La structure du Conte (la succession d'étapes est bien précise et on peut parler de morphologie du conte, à la façon de Vladimir Propp).
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Tu sais,… il y a longtemps, je ne
sais plus exactement quand et à quel âge, j’ai lu une belle histoire. Je ne me rappelle plus vraiment de tous les détails et j’aimerais tellement retrouver la source de ce récit pour m’en
imprégner à nouveau… Bien sûr c’est une histoire, et on peut croire, ou non aux contes de fées, aux histoires de princes et de princesses, aux royaumes mystérieux, aux contes
fantastiques, mais ce n’est pas vraiment ça qui compte et qui est important !
C’est l’histoire d’une jolie princesse qui vivait dans un grand château avec son père. Celui-ci était le
roi d’un petit pays, à la nature sauvage et mystérieuse. Il voulait être un bon roi et devait souvent se déplacer en son royaume pour régler les affaires, montrer sa présence, faire du mieux
possible pour traiter les divers problèmes qui survenaient, ça et là. Il était souvent absent car la tâche était vraiment rude, et il lui restait encore beaucoup à faire pour améliorer la vie de
ses sujets.
La princesse, qui était une ravissante jeune fille, se sentait souvent seule dans ce grand château dont
les pièces confortables, malgré les meubles et la décoration soignée qui y étaient apportés, demeuraient trop vides. Il y avait bien sûr de temps en temps des visiteurs qui passaient
et restaient quelques jours. Des fêtes somptueuses étaient organisées pour recevoir des amis chers, les princes des royaumes voisins. Des artistes divers, danseurs, jongleurs, magiciens
étaient invités et faisaient leur possible pour distraire la Princesse. Tous étaient séduits et voulaient lui plaire. Elle avait hérité de nombreuses qualités, était née coiffée pourrait-on
dire, par la beauté, l’intelligence, la grâce, ainsi qu’une extrême sensibilité qui l’aidait à comprendre les choses en profondeur mais parfois la rendait mélancolique. Elle était
consciente du revers que comprenait cette dernière qualité, si belle par ailleurs, et, malgré les efforts d’un entourage bienveillant, de l’amour de son père, de l’admiration et
(aies) de la confiance de ses précepteurs qu’elle adorait, elle s’enfermait parfois pour quelque temps absorbée par ses pensées. Dans ces
moments de grande solitude où les jours lui semblaient si gris elle trouvait du réconfort dans la compagnie de ses animaux chéris, ceux là qui partageaient sa
vie, et qui, pensait-elle étaient les seuls à pouvoir vraiment ressentir en profondeur ses émotions, ses angoisses tout en la laissant telle qu’elle, avec
elle-même.
Elle possédait un joli petit
lapin qui lui tenait compagnie et qu’elle prenait souvent là, contre elle pour le caresser longuement, blotti dans ses bras. Elle possédait surtout un magnifique
cheval blanc, baptisé Lumière en raison de la pureté extraordinaire de sa robe blanche et luisante. Le Roi lui en avait fait cadeau alors qu’elle était une enfant. Il avait une nature sauvage et
sa fougue transparaissait facilement, à fleur de peau. Quand il galopait seul il était rapide et vif comme l’éclair, il dansait et ruait dans le manège, libérant son trop plein d’énergie,
démesurée ! La princesse s’en occupait tous les jours, le brossait, le soignait elle-même (elle m’aime)… et devait y faire attention car il était
quand même délicat comme un pur sang. Elle lui parlait longuement, comme a un confident. Des fois, ils partaient complices, tous les deux, faire de longues promenades,
interminables, cherchant les nombreux endroits cachés de la forêt dans les collines avoisinantes, et qui n’avaient pas encore été explorés. Dès que sa maitresse l’approchait, Lumière,
sentait immédiatement son humeur et s’en imprégnait. Il suffisait qu’elle soit joyeuse pour qu’il soit joyeux, nerveuse pour qu’il soit nerveux, fantasque pour qu’il soit fantasque, calme pour
qu’il soit calme. La jeune princesse dut faire preuve de beaucoup d’efforts, de ténacité, et de courage pour monter Lumière. Le jeune cheval à la nature rebelle n’acceptait pas d’être sellé
et pouvait faire preuve de terribles sautes d’humeurs, difficilement maitrisables. Combien de fois s’était-elle retrouvée par terre ! A l’entrainement, dans le manège, ou en promenade…
Des fois elle chutait si violemment ! Se retrouvait à terre, endolorie, parfois pleurant. Et toujours elle se relevait et remontait, surmontant sa peine… Jamais elle ne s’était
découragée et chaque jour passant, elle avait fini par éprouver un grand plaisir et une grande fierté, pour avoir réussi à dominer toute seule les écarts imprévisibles de sa monture. Toutes ces
épreuves surmontées la grandissaient et, avec le temps, elle avait remarquée que son cheval, Lumière, devenait progressivement… plus docile, comme s’il avait grandit et s’était apaisé, et ce,
d’autant qu’elle se sentait bien, de mieux en mieux, chaque jour… L’inverse lui semblait aussi vrai et des fois elle en plaisantait au point de dire « Nous sommes si proches,
je suis lui il est moi », en rigolant. Des fois, elle faisait de longues promenades ou elle se sentait tellement bien, si calme et
(calmée) en fusion avec Lumière, et c’était comme si ils ne formaient qu’une seule personne pleine d’énergie positive,
Un beau matin de printemps, alors que l’on apercevait encore depuis la tour du château les petits lacs
de brumes blanches stagner ça et là, en contrebas, dans la forêt, elle sortit rejoindre son compagnon, bien décidée à faire enfin une longue promenade. Elle était restée trop
longtemps dans sa chambre seule avec son lapin, tous ces derniers jours, au sortir de l’hiver, et s’en voulait de ne pas suffisamment prendre soin de son fidèle
destrier.
Quand elle arriva dans les écuries et ouvrit la porte du box, Lumière hennit. Visiblement il était
nerveux, pale, et semblait si malheureux, terne. La princesse fut peinée de le voir ainsi et se promit d’être dorénavant plus présente les mois prochains pour
lui et ceux qui l’attendaient et qui l’aimaient. Elle lui parla gentiment, doucement, et elle sentit en touchant son encolure que ses mots l’apaisaient. Elle le sella, lui parla encore et
ils partirent ensemble. Après avoir franchit le pont-levis, ils prirent le grand chemin qui descendait vers le village, dans la vallée. Là, ils virent des petits enfants qui s’amusaient à
des jeux simples puis passèrent près d’une masure un peu plus éloignée. La Princesse entendit une voix aigüe, vociférer, proférer des insultes. Une femme échevelée sortit en courant,
furieuse, comme hors d’elle même. Son langage était décousu et la méchanceté déformait les traits de son visage grossier. Elle se précipita vers le chemin rocailleux en criant ses jurons et ses
menaces. Lumière fit alors un brusque écart et une ruade faillit renverser la furie. Il galopa pour s’éloigner, instinctivement. Il était nerveux, tremblait, et sa respiration était violente. Il
soufflait bruyamment à travers ses naseaux, hennissait. La Princesse se rattrapa tout juste, et faillit être désarçonnée par la réaction soudaine de sa monture, si sensible. Elle la tint bon et
la rassura en disant « n’aie pas peur, je suis là, ce n’est qu’une pauvre femme un peu dérangée». Elle fut fière d’avoir pu se maintenir en équilibre et
d’avoir maitrisé une situation imprévue.
Ils bifurquèrent ensuite vers les collines et empruntèrent un chemin qu’ils n’avaient encore jamais
parcourus. Les brumes étaient encore stagnantes et c’était comme si certains moments de la promenade se déroulaient dans un rêve magique, agréable et cotonneux. On pouvait deviner ça et là
les formes de grands arbres bienveillants, aux feuillages protecteurs, sentir toute les odeurs de terre de la forêt humide, apprécier les senteurs des fougères et des sous bois, le goût
sucré des fleurs naissantes. La bruine légère des brumes rafraichissait le visage, en picotant agréablement. Lumière et sa maitresse montèrent vers le haut de la colline qui
dominait les environs. L’ascension leur sembla étonnamment aisée, calme, en communion avec la nature. En progressant ils purent contempler le paysage en contrebas. La
colline était maintenant comme une île irréelle qui émergeait d’un lac profond de nuages blancs. La douce lumière du petit matin faisait apparaitre des arcs en ciel en se
diffusant (diffuse en). Les jolis mois venaient. Ils débouchèrent soudain dans une ravissante petite clairière où les rayons du soleil en passant à
travers les feuillages dessinaient un puits de lumière, verticale et illuminaient une belle pierre de granit, ronde, pleine et majestueuse, polie par les âges. Sur le coté de la
clairière, une petite source coulait avec un léger bruissement. Lumière se désaltéra longuement, lapant goulument la fontaine, naturelle. La jeune princesse put gouter cette eau
fraiche et minérale, qui apaisait sa soif si intense. En la buvant, elle se dit «j’éprouve une sensation de bien-être étonnante » et eut des pensées heureuses et soudaines.
C’était comme si elle ressentait d’un coup toutes ces gouttes minuscules à l’histoire singulière qui étaient d’abord descendues du ciel, puis avaient nourri la terre, s’y étaient infiltrées, pour
se nourrir longuement des sédiments et des minéraux rencontrés, avaient parcouru des kilomètres de vie souterraine pour se retrouver enfin ensemble, autres, et former cette matière, cette
nouvelle forme, ce liquide si pur. Et maintenant c’était tout ça qui la nourrissait à son tour. Elle sentit la multitude qui grandissait en elle.
Puis, elle se dirigea lentement vers la pierre, à hauteur humaine, et posa doucement sa main dessus.
Elle sentit sous sa paume une chaleur apaisante, tranquille, une vibration presque imperceptible, infime et douce. Elle eut envie de se reposer auprès de cette pierre pour profiter de la quiétude
de cette clairière merveilleuse, protectrice. Elle s’assit au pied de la roche, la où la face était lisse, douce et concave, sur le tapis de mousse et sentit son corps se détendre, se
reposer profondément. La chaleur de la roche se diffusait dans son dos, puissante maintenant, et elle sent la mousse sous ses doigts douce comme une peau. Ses yeux se ferment et
elle s’endort… profondément, en confiance, profondément, en toi…
Elle ne sait pas réellement combien de temps elle s’assoupit, comme si le temps n’existe plus et des
dizaines de pensées parcourent son esprit, très présentes, et…
Elle voit les situations rêvées, de belles histoires pleines de vie, elle découvre
simplement, en toute tranquillité le bien-être agréable et enrichissant dont elle a profondément besoin et tout son esprit explore pleinement et avec curiosité les
choses vraiment importantes pour son évolution future. Il y a des hommes, des femmes, des enfants, des animaux, des lieux, des situations et des moments agréables dans
lesquelles elle se voit agir, parler, aider, conseiller, être heureuse avec les autres, avec tant d’énergie positive à distribuer, à redonner, avec amour. Une chaleur
bienveillante se diffuse en elle, et c’est comme si une partie profonde d’elle-même se mobilise et de plus en plus maintenant, pleine d’assurance et de calme
pour diriger cette énergie positive là où c’est le plus utile, pour le plus grand bonheur des autres, le plus grand bien du monde, du sien.
Elle ne sait pas réellement combien de temps elle s’assoupit mais c’est comme si des dizaines de pensées
parcourent encore son esprit, très présentes. Des rêves qui activent en elle les ressources les plus utiles et qui durent, utiles et agréables, qui
sont là, et seront là.
Elle se tient maintenant adossée à la pierre. Appuyée confortablement à cette présence aimante et
protectrice. Une chaleur rayonnante continue de se diffuser en elle et il lui semble que, pendant son rêve, c’était comme si la pierre l’avait enveloppée tendrement, veillée pour lui
transmettre une chaleur maintenant apaisée. Il lui semble que la pierre lui a aussi parlée. Mais c’est comme un rêve ou tout s’efface si rapidement. Les brumes alentours ont soudainement
disparues.
Le printemps est maintenant là dans toute la force de sa jeunesse, dans tout son espoir plein de vie. La
clairière est magnifique, emplie de milliers de fleurs multicolores qu’elle n’avait pas vues en arrivant. Sur les quelques arbres de la clairière on peut maintenant voir les bourgeons, ces
espoirs de fruits naissants. La nature vit et il s’en dégage une heureuse symphonie, un doux concert aux sonorités naturelles qui rappelle
combien tout se réveille et vit à nouveau, sous une autre forme. De la même façon que la source a fait émerger en elle la conscience de la
multitude infinie des gouttes d’eau, elle prend aussi conscience de la multitude des choses en devenir. Tous ces fruits nourrissent des oiseaux, des animaux, le sol et feront un jour naitre
des arbres nourris par la terre qui eux même nourriront un jour la terre. La vie danse, belle et naturelle, pleine d’éléments. Comme un cadeau, elle voit ce présent plein de possibles qui
s’ouvre à elle, qui va de soi.
Lumière voit sa jeune maitresse s’avancer vers lui et se rapproche près d’elle plein d’allant. Il est
maintenant lui aussi calme et détendu. Il est temps de rentrer au château. En chemin la princesse pense aux mille et une idées, aux projets nés de son voyage, et qui la rendent
enthousiaste et rayonnante.
Au détour d’un chemin, dans les sous-bois, elle entend soudain comme un murmure, une plainte. Lumière,
d’instinct s’arrête. Oui ! C’est bel et bien les pleurs d’un enfant qui sanglote un peu plus loin. Une petite fille est assise au pied d’un arbre, dans les fougères et pleure.
« Qu’est ce qui se passe lui demande la princesse ? Pourquoi es tu là ? »
La petite fille qui doit avoir quatre ou cinq ans dit : « je me suis perdue. J’ai peur, je
veux rentrer à la maison ». A coté, à quelques lieues, il y a un village.
« Tu vas monter avec moi sur le cheval et nous allons te ramener, n’aies pas
peur » lui dit la princesse en l’embrassant ». Elle la fait monter et assoir devant elle contre son ventre. Lumière trotte doucement, avec précaution et calme sur le sentier, comme s’il
avait compris qu’il fallait rassurer la fillette. Celle-ci est maintenant blottie contre la Princesse, bercée par les pas du cheval. La respiration de l’enfant s’est calmée. Elle
dort paisiblement, heureuse de ressentir à son tour toute cette chaleur et cette bienveillance. La Princesse se sent infiniment heureuse, étonnée par
la force de son émotion, si positive. C’est une puissance assurée qu’elle n’a jamais encore ressenti avec une telle intensité
et une telle plénitude.
Elle a soudainement peur de perdre ce sentiment merveilleux et a une pensée fugace : prendre la
petite fille avec elle pour la surveiller, l’emmener, au loin, dans son château, en faire une princesse comme elle – son père serait bien d’accord après tout puisque ça lui fait plaisir ! –
Elle pourrait ainsi la protéger, l’éduquer, lui tenir compagnie, -elle serait si heureuse avec elle et son lapin, et lui ferait tous les cadeaux qu’elle désire !.
Puis elle imagine les parents de l’enfant, sa famille, peut-être ses frères et sœurs qui doivent être si
inquiets et malheureux. En arrivant à l’orée du village, les quelques paysans qui travaillent dans les champs voient s’avancer comme dans un rêve étrange, cet équipage merveilleux qui
progresse lentement. Ils voient la petite, blottie dans les bras de la princesse du Royaume, portés par un magnifique et pur destrier.
Le père, la mère, les frères, les sœurs, les voisins, tous accourent : Orianne est revenue !
C’est notre princesse qui l’a retrouvée ! C’est un miracle ! Des larmes de joie coulent aux yeux des paysans, des femmes et des hommes. La princesse est terriblement émue par le bonheur
fragile et retrouvé de ces braves gens à la vie modeste, simple et rude. Les parents d’Orianne l’accueillent avec respect dans leur modeste demeure, partagent leur repas avec la Princesse et lui
parlent de la vie des paysans, des travaux parfois difficiles, des joies simples, de leur quotidien. La Princesse s’intéresse à eux, les écoute, les questionne, demande ce qui pourrait
améliorer leur existence. Et c’est comme si chaque parole échangée était une graine, une graine qui pourrait germer à condition qu’elle rencontre un terreau fertile.
Orianne dit : « Est-ce que tu peux me faire visiter le château ?». La
Princesse demande alors à ses parents si elle pourra lui rendre visite souvent. Les parents acquiescent, tellement heureux, conscients de la chance qu’a la petite. Ils
sentent déjà l’influence bénéfique que la Princesse aura sur la vie de leur enfant chérie.
Pendant le chemin du retour, la Princesse est éblouie, elle pense a (d)ces gens, et se
sent si heureuse à la pensée des futures visites d’Orianne, de tous ces projets qui vont se réaliser, du bonheur qu’elle pourra apporter en orientant
positivement ta merveilleuse sensibilité. Elle sait qu’elle pourra, grâce à toute sa bonne et nouvelle énergie, agir avec sérénité pour
aider ceux qui en ont besoin.
Lumière a retrouvé tout son éclat, sa puissance, avec quelque chose en
plus, un bien-être qu’il ressent et ne peut expliquer.